J'ai aussi recu ca une fois et voilà après se que j'ai recu à nouveau...
l ne faut pas faire suivre se genre de chaine "hoax" ca ne sert a rien et
>c'est souvent des infos erronées.
>Lis la suite et avertis ceux que tu as inquieté par la même occasion :-) je
>te mets aussi le liens de l'article originale.
>
>http://www.houblon.net/spip.php?article1371
>
>La leptospirose, vraie maladie pour fausse rumeur
>
>L’urine de rat véhicule la bactérie. Mais pas de quoi incriminer les
>canettes.
>
>Vous avez peut-être reçu ce mail. A la première ligne, l’effet
>d’identification est immédiat : « Une personne est morte récemment dans des
>circonstances absurdes. Elle était partie en bateau avec des amis (certains
>messages précisent : sur le lac Léman) et avait mis des canettes de boisson
>dans le réfrigérateur du bateau. Le lendemain elle était internée au CHU
>pour en ressortir le surlendemain morte. »
>
>La bonne nouvelle d’abord : on ne risque pas de mourir en buvant une
>canette (de bière, Coca, Orangina, etc.), en tout cas, pas de leptospirose.
>Maintenant, la mauvaise nouvelle : la leptospirose est une vraie maladie,
>une « anthropozoonose » exactement, c’est-à-dire une maladie animale
>transmissible à l’homme, parfois mortelle si elle n’est pas détectée. En
>2003, l’Institut Pasteur chargé de la répertorier a dénombré 671 cas en
>France, dont 311 en métropole.3 à 5 % des cas sont mortels.
>
>« Autopsie »
>On pouvait espérer en ce début d’été 2004 que la toile aurait
>définitivement tordu le cou à ce « hoax », information fausse ayant
>l’apparence d’une information sensée, qui circule depuis deux ans Las, elle
>est réapparue il y a quelques semaines, et a permis de constater qu’elle
>n’avait jamais disparu de plusieurs sites très sérieux. En général, c’est
>annoncé par un « Message de santé publique » ou « message des ressources
>humaines de l’hôpital cantonal de Genève ». « L’autopsie a révélé qu’il
>s’agissait d’une leptospirose fulgurante causée par une canette de boisson
>qu’elle avait prise sans verre, sur le bateau. L’examen des canettes a
>confirmé qu’elles étaient infectées par de l’urine de rat, et donc de
>leptospiras. La personne décédée n’avait probablement pas nettoyé la partie
>supérieure de la canette contaminée par de l’urine sèche. » Suivent des
>explications aussi sommaires qu’inquiétantes : les boissons en canettes
>sont stockées dans des entrepôts souvent infestés de rongeurs et sont
>ensuite transportées jusqu’à leur lieu de vente sans faire l’objet d’un
>quelconque nettoyage. Est citée une étude d’un institut soi-disant espagnol
>qui révèle que les couvercles des canettes sont plus contaminés que les
>lunettes des toilettes publiques.
>
>Le professeur Guy Baranton qui dirige à l’Institut Pasteur le laboratoire
>des méconnues spirochètes connaît le « célèbre hoax de la canette de Coca
>sur le lac Léman qui tue par liptospirose en 3 jours, diagnostiqué en
>Espagne ». Le hoax de la canette sera quand même l’occasion de parler du
>spirochète, une bactérie que l’on retrouve essentiellement chez les
>rongeurs et dans les zones humides.
>
>Incubation
>La transmission se fait surtout par contact avec les milieux souillés, par
>des animaux infectés. « On trouve surtout cette maladie en Asie du Sud-Est,
>là où il y a des rizières notamment, mais aussi en Amérique latine, dans
>les bidonvilles », explique Mathieu Picardeau, chargé de recherche à
>l’Institut Pasteur. En France il s’agit d’abord d’une maladie de loisirs,
>et professionnelle, qui ne peut pas tuer en 24 heures puisque la période
>d’incubation va de quatre à quatorze jours. L’homme, mais aussi le chien et
>les bovins se contaminent au niveau d’une plaie ou d’une muqueuse, l’oeil
>le plus souvent, par une longue immersion dans une eau infectée. Non avec
>un baiser furtif à une canette.
>
>La leptospirose fait l’objet d’une veille sanitaire, elle est reconnue
>comme maladie professionnelle : le personnel de traitement des eaux usées,
>des abattoirs, des animaleries, les pisciculteurs, les pêcheurs devraient
>être systématiquement vaccinés. En France, la majorité des cas concernent
>les activités de loisirs : le canoë-kayak, le canyoning, la baignade, la
>pêche... L’Aquitaine mais surtout la Champagne-Ardenne représentent les
>premiers foyers en métropole.
>
>L’an dernier, suite à un léger pic dû à la canicule, le ministère de la
>Santé avait alerté les professionnels et renouvelé ses conseils : éviter de
>se baigner en eau douce lorsqu’on est porteur de plaies, et dans tous les
>cas ne pas mettre la tête sous l’eau, pour éviter les contacts avec les
>muqueuses. Il y a trois ans, un groupe d’enfants, ayant nagé dans un canal
>interdit à la baignade, avait contracté la maladie, une autre fois c’est un
>groupe pratiquant le canoë qui s’est retrouvé hospitalisé.
>
>Le traitement est simple : des antibiotiques, quand la maladie est
>identifiée. Elle peut être mortelle si elle n’est pas traitée. Si vous vous
>êtes baigné dans des égouts et que vous ressentez, quelques jours plus
>tard, fièvre, frissons, céphalées, diarrhées, douleurs musculaires, puis
>rapidement, une sorte de jaunisse, une insuffisance rénale, ou une
>méningite hémorragique, pensez au spirochète.
>
>Blandine Grosjean