On parle de bébé.ch dans le Magazine de Migros du 11 octobre
Publié : mar. oct. 11, 2005 9:04 pm
A un moment on cite une phrase que j'ai écrite sur bébé.ch le 22 avril 2004.
Ma phrase était :"L'équivalent d'un séisme d'amplitude 5" témoigne une maman de triplés sur le site www.bebe.ch
J'avais écrit cette phrase en parlant de l'arrivée de triplés dans une famille et la réalité aujourd'hui c'est ça : (je fais un copié/collé d'un message du 10 octobre 2005 que j'ai mis sur une liste de discution de famille de multiples)
Je viens de découvrir que l'on est vraiment très mal loti en Suisse que se soit au niveau aide après la naissance, aide après une opération de la maman, et aide en cas de fatigue accumulée physique et morale.
Mes 3 enfants auront 5 ans en décembre. Et je craque j'en peux plus. J'en ai parlé à la pédiatre et à l'éducatrice du SEI qui les suit et eux on fait les démarches (avec mon accord) pour essayer de trouver un placement d'urgence pour que je souffle un peu pendant les 2 semaines de vacances d'automne (du 10 au 23 octobre).
Pour l'instant la seule aide concrète que j'ai c'est le natel de la pédiatre que je peux appeler nuit et jour et dans ce cas elle vient avec moi à l'hôpital pour faire une hospitalisation des enfants. C'est quand même un comble les faire hospitaliser et dire que pour une fois ils ne sont pas malade.
Cet après-midi j'ai vu un assitant social du SPJ (Service Protection Jeunesse) on a est obligé de passer par eu pour un placement que se soit auprès d'une famille ou d'une institution (foyer).
En gros ça été pour l'instant :
- on a rien a vous proposer
- ça coûte cher
- vous n'avez pas pensé à la famille (grands-parents, parrains-marraines), etc... bien sûr qu'on a pensé à la famille, etc...
- et il y les vacances actuellement ils sont au courant depuis la semaine passée (la prochaine fois je penserai à "craquer" et faire une lettre préavis de plusieurs mois en essayer de pas tomber sur les vacances, jour férié, etc...)
- il me dit on a l'habitude de travailler dans l'urgence (heu ben c'est pas une urgence ça !!!! quand je serai à l'hôpital faudra bien trouver une solution en quelques minutes et pas plusieurs jours).
La seule chose c'est qu'en début de soirée j'ai eu un téléphone pour aller voir une famille mercredi matin mais nous avions dit que justement c'est un cas difficile avec retard dans le développement des enfants de 1 à 2 ans et qu'il faut avoir une surveillance de tous
les instants donc très lourd pour une famille qui n'a pas baigné dans l'effet triplés et qui a l'habitude de garder qu'un enfant. Je vais bientôt me prendre dans les dents que j'en veux trop.
Après quand je vois dans les journaux des drames je le comprends mieux même si je n'accepte pas le geste des parents.
Donc demandez de l'aide oui mais elle est où ?
A quand vous les journalistes ferez-vous un article qui parle aussi du quotidien des familles moins bien lotie.
Murielle maman suisse d'une grande de 8 ans et demi et de
2 diablotins et 1 diablotine de 4 ans et demi
Ma phrase était :"L'équivalent d'un séisme d'amplitude 5" témoigne une maman de triplés sur le site www.bebe.ch
J'avais écrit cette phrase en parlant de l'arrivée de triplés dans une famille et la réalité aujourd'hui c'est ça : (je fais un copié/collé d'un message du 10 octobre 2005 que j'ai mis sur une liste de discution de famille de multiples)
Je viens de découvrir que l'on est vraiment très mal loti en Suisse que se soit au niveau aide après la naissance, aide après une opération de la maman, et aide en cas de fatigue accumulée physique et morale.
Mes 3 enfants auront 5 ans en décembre. Et je craque j'en peux plus. J'en ai parlé à la pédiatre et à l'éducatrice du SEI qui les suit et eux on fait les démarches (avec mon accord) pour essayer de trouver un placement d'urgence pour que je souffle un peu pendant les 2 semaines de vacances d'automne (du 10 au 23 octobre).
Pour l'instant la seule aide concrète que j'ai c'est le natel de la pédiatre que je peux appeler nuit et jour et dans ce cas elle vient avec moi à l'hôpital pour faire une hospitalisation des enfants. C'est quand même un comble les faire hospitaliser et dire que pour une fois ils ne sont pas malade.
Cet après-midi j'ai vu un assitant social du SPJ (Service Protection Jeunesse) on a est obligé de passer par eu pour un placement que se soit auprès d'une famille ou d'une institution (foyer).
En gros ça été pour l'instant :
- on a rien a vous proposer
- ça coûte cher
- vous n'avez pas pensé à la famille (grands-parents, parrains-marraines), etc... bien sûr qu'on a pensé à la famille, etc...
- et il y les vacances actuellement ils sont au courant depuis la semaine passée (la prochaine fois je penserai à "craquer" et faire une lettre préavis de plusieurs mois en essayer de pas tomber sur les vacances, jour férié, etc...)
- il me dit on a l'habitude de travailler dans l'urgence (heu ben c'est pas une urgence ça !!!! quand je serai à l'hôpital faudra bien trouver une solution en quelques minutes et pas plusieurs jours).
La seule chose c'est qu'en début de soirée j'ai eu un téléphone pour aller voir une famille mercredi matin mais nous avions dit que justement c'est un cas difficile avec retard dans le développement des enfants de 1 à 2 ans et qu'il faut avoir une surveillance de tous
les instants donc très lourd pour une famille qui n'a pas baigné dans l'effet triplés et qui a l'habitude de garder qu'un enfant. Je vais bientôt me prendre dans les dents que j'en veux trop.
Après quand je vois dans les journaux des drames je le comprends mieux même si je n'accepte pas le geste des parents.
Donc demandez de l'aide oui mais elle est où ?
A quand vous les journalistes ferez-vous un article qui parle aussi du quotidien des familles moins bien lotie.
Murielle maman suisse d'une grande de 8 ans et demi et de
2 diablotins et 1 diablotine de 4 ans et demi