Perso, j'ai apprit le 3 novembre 03 que j'avais une pré-éclampsie qui avait atteint un stade grave.
RDV à 7h à la clinique le 6, pour la césa.
J'étais très déçue, car j'avais très envie de vivre un accouchement normal, déjà que j'avais une grossesse très pénible, j'éperais jusque-là au moins avoir un accouchement comme je rêvais.
Mais tant pis, la santé de bébé et la mienne était plus important que mes sentiments vis à vis de la technique d'accouchement.
Ca me faisait très bizarre de savoir exactement qd mon bébé allait naître.
J'étais deçue que mon mari ne m'accompagne pas en salle d'anésthésie. Lui a dû attendre qu'on vienne le chercher une fois que je serais prête.
Mais globalement, j'étais assez détendue, j'avais confiance aux médecins et surtout en mon gynéco.
Une fois préparée, Alan (mon mari) a pu me rejoindre et nous sommes allé en salle d'opération.
Il y avait plein de monde, mon gynécologue est arrivé, ainsi que son collègue, gynécologue aussi. L'anesthésiste et le pédiatre étaient aussi là, ainsi que les 2 assistants de l'anesthésiste, des infirmières et sages-femmes.
J'avais très froid, je grelottais beaucoup. J'étais très impatiente, évidemment.
Mon mari était près de mon visage et me tenait la main.
Avec mon mari, nous n'avions pas voulu connaître le sexe du bébé avant la naissance.
Nous pensions cepandant, que ça serait un 'tit mec et le gynéco nous a annoncer une magnifique petite fille.
Nous étions en pleure, si heureux.
A 9h33, le plus beau bébé du monde à mes yeux était né. Ses 1ers cris, sa belle petite voix me fit pleurer encore plus d'émois.
J'ai eu l'impression qu'on me l'a sortait d'un tiroir.
Le fait de ne rien avoir sentie était la cause de cette impression.
Je l'ai vu rapidement par-dessus le draps qui cachait l'opération.
J'ai été très deçue de pouvoir à peine voir le bout de son nez et à peine frôlé sa main avant qu'on l'emmène pour les soins.
Mais Alan est allé avec et ça me rassurait.
Une fois de retour dans ma chambre après avoir passé 3h en salle de réveille, j'osais à peine touché ma princesse.
Mon mari était plus à l'aise avec elle que moi.
J'avais l'impression de toujours attendre mon bébé à moi et que le bébé dans les bras de mon mari était un bébé qu'on me confiait temporairement.
La 1ere nuit, je l'ai laissé à la pouponnière. J'avais peur de lui faire mal en l'a touchant et portant.
Le lendemain, j'ai parlé avec une infirmière qui a sû me rassurer et j'ai eu un déclic. Je n'ai plus pu me séparer de ma petite fée et l'a gardait la nuit collée contre moi.
Voilà comment notre bonheur est arrivé dans nos vies.
Isabelle, maman d'une puce, en essais bébé 2 et admin d'un
'tit forum parental,
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