Naissance d’Andrea - 14 octobre 2007
Publié : sam. oct. 20, 2007 10:34 pm
Dimanche 14 octobre, je suis à 6 jours de mon terme et hier encore j’étais en balade en forêt avec mon fils (2 ans) sans me douter que le lendemain j’allais accoucher.
Nous sommes dans le jardin, il est environ 18h lorsque je dis à mon mari que j’ai des contractions chaque 15 minutes depuis 1 heure. A 19h je décide d’aller me doucher, mes contractions se présentent chaque 6 minutes. Mon mari se douche à son tour et il est maintenant 19h15. Nous laissons mon fils chez mes beaux-parents (rez-de-chaussée de notre maison) et le petit s’accroche à mon ventre, il a compris que j’allais partir, c’est la crise, il hurle. Il est maintenant 19h30 et j’ai vraiment mal chaque 4 minutes, je dis à mon fils d’aller montrer ses jouets à ses grands-parents et lui explique que je dois aller à l’hôpital pour voir si son frère aimerait sortir (on lui avait bien expliqué qu’on attendait qu’il veuille bien sortir).
Arrivée à l’hôpital de Morges à 19h45, je cours entre 2 contractions (chaque 4 minutes) pour traverser le parking avant mon mari et prendre ainsi de l’avance et aller à l’ascenseur. Je n’ai pas téléphoné pour dire que j’arrivais, j’avais peur qu’on me dise que je dois attendre encore à la maison, du coup, il faut attendre la sage-femme qui est de garde ce soir-là, elle doit d’abord mettre la main sur mon dossier. J’ai mal au ventre et j’ai envie d’aller aux wc (suis constipée depuis 3 jours et aimerais bien me soulager avant le travail, je vais demander un lavement). La sage-femme arrive au bout de 10 minutes interminables !!!
Elle m’examine et me dit que je suis dilatée à 6, je n’en reviens pas, elle m’apprend à respirer car je ne gère plus mes douleurs, les contractions s’enchaînent les unes sur les autres avec une pause d’à peine 1 à 5 secondes, difficile de se reprendre. Une fois qu’elle m’a expliqué comment respirer, j’ai moins mal, je gère enfin un peu mieux. Je suis contente, je suis fière de moi mais je me dis que la péridurale va arriver bientôt et que tout ira mieux. Là elle m’annonce qu’il n’y a plus le temps pour poser la péri et que même pour le lavement, il n’y aura plus le temps, que jamais je n’arriverai à marcher jusqu’aux wc pour le lavement, je réalise et je ne panique pas trop, je serre la main de mon chéri et j’ai envie de pleurer mais bébé va arriver et il a besoin que je l’aide à sortir alors je reprends mes esprits et prie pour que cela ne dure pas plusieurs heures pour finir en césarienne comme je l’imaginais les nuits précédentes dans mes rêves !
20 minutes plus tard, elle appelle le gynéco de garde (sosie de Brad Pitt en version maigrelet, mince comme un fil) je suis passée de la dilatation 6 à 9 et le col est effacé presque totalement. Elle m’annonce qu’elle va percer la poche des eaux (20h35) et les contractions vont s’accentuer pour ainsi faire sortir le bébé. Là, je sens que le bébé commence à descendre et j’ai des sensations étranges dans le bas ventre, comme s’il allait sortir entre le bas et le nombril, j’ai l’impression que le dessous du nombril de casse. D’un autre côté, elle m’encourage à pousser et cela me rassure, tout est normal. Malgré tout, je lui répète que je vais mourir et là elle rigole et me dit « Elles disent toutes ça et au final personne ne meurt », ça adoucit l’ambiance qui a l’air apocalyptique à mon goût.
La tête du bébé commence à sortir, mon mari la voit, ensuite on me dit de pousser de toutes mes forces, j’ai poussé des hurlées et des hurlées de mal, mon mari avait les larmes aux yeux et m’encourage à continuer, à chaque contractions je crie et je pousse, au bout de 4 petites minutes qui m’ont paru durer 1 heure, le petit Andrea est sorti avec ses 3.110 kg et ses 48 cm, il se porte bien, je demande plusieurs fois s’ils sont sûrs qu’il va bien car mon premier enfant respirait trop vite et il avait été placé 5 jours en couveuse alors ma crainte était que cela se reproduise. Heureusement on me répète que tout va bien. Le placent ne s’est pas totalement décollé alors on me met le bébé au sein pour le décoller à l’aide des contractions. Il a de la peine à trouver le sein car il n’ouvre pas suffisamment la bouche.
Aujourd’hui, 20 octobre 2007 (terme officiel de ma grossesse) on est 4 à la maison, on apprend notre nouvelle vie, le grand est jaloux et crise facilement, essaie de nous mettre en conflit son papa et moi et donne l’impression d’être mal élevé, on essaie de lui expliquer un maximum de choses, le faire participer à diverses activités mais il ne veut que maman, il refuse que papa s’occupe de lui.
Le petit de son côté a toujours de la peine à trouver le sein, c’est pourquoi je n’arrive pas à lui donner le sein droit. Je l’allaite du sein gauche et j’ai du louer un tire-lait pour vider le sein droit. Je vais y arriver mais pour le premier c’était pareil, il avait de la peine à trouver à manger, décidément, les deux sont pareils. Par contre, je ne me plains pas, il mange, il tient entre 6h à 9h et sinon il dort non stop pour le moment. Il demande pas trop pour l’instant, ça permet de bien gérer le grand de bientôt 2 ans.
Voilà pour mon histoire, merci de m’avoir lue
Bons accouchements aux prochaines mamans et portez-vous toutes bien ainsi que vos petits bouts.
Nous sommes dans le jardin, il est environ 18h lorsque je dis à mon mari que j’ai des contractions chaque 15 minutes depuis 1 heure. A 19h je décide d’aller me doucher, mes contractions se présentent chaque 6 minutes. Mon mari se douche à son tour et il est maintenant 19h15. Nous laissons mon fils chez mes beaux-parents (rez-de-chaussée de notre maison) et le petit s’accroche à mon ventre, il a compris que j’allais partir, c’est la crise, il hurle. Il est maintenant 19h30 et j’ai vraiment mal chaque 4 minutes, je dis à mon fils d’aller montrer ses jouets à ses grands-parents et lui explique que je dois aller à l’hôpital pour voir si son frère aimerait sortir (on lui avait bien expliqué qu’on attendait qu’il veuille bien sortir).
Arrivée à l’hôpital de Morges à 19h45, je cours entre 2 contractions (chaque 4 minutes) pour traverser le parking avant mon mari et prendre ainsi de l’avance et aller à l’ascenseur. Je n’ai pas téléphoné pour dire que j’arrivais, j’avais peur qu’on me dise que je dois attendre encore à la maison, du coup, il faut attendre la sage-femme qui est de garde ce soir-là, elle doit d’abord mettre la main sur mon dossier. J’ai mal au ventre et j’ai envie d’aller aux wc (suis constipée depuis 3 jours et aimerais bien me soulager avant le travail, je vais demander un lavement). La sage-femme arrive au bout de 10 minutes interminables !!!
Elle m’examine et me dit que je suis dilatée à 6, je n’en reviens pas, elle m’apprend à respirer car je ne gère plus mes douleurs, les contractions s’enchaînent les unes sur les autres avec une pause d’à peine 1 à 5 secondes, difficile de se reprendre. Une fois qu’elle m’a expliqué comment respirer, j’ai moins mal, je gère enfin un peu mieux. Je suis contente, je suis fière de moi mais je me dis que la péridurale va arriver bientôt et que tout ira mieux. Là elle m’annonce qu’il n’y a plus le temps pour poser la péri et que même pour le lavement, il n’y aura plus le temps, que jamais je n’arriverai à marcher jusqu’aux wc pour le lavement, je réalise et je ne panique pas trop, je serre la main de mon chéri et j’ai envie de pleurer mais bébé va arriver et il a besoin que je l’aide à sortir alors je reprends mes esprits et prie pour que cela ne dure pas plusieurs heures pour finir en césarienne comme je l’imaginais les nuits précédentes dans mes rêves !
20 minutes plus tard, elle appelle le gynéco de garde (sosie de Brad Pitt en version maigrelet, mince comme un fil) je suis passée de la dilatation 6 à 9 et le col est effacé presque totalement. Elle m’annonce qu’elle va percer la poche des eaux (20h35) et les contractions vont s’accentuer pour ainsi faire sortir le bébé. Là, je sens que le bébé commence à descendre et j’ai des sensations étranges dans le bas ventre, comme s’il allait sortir entre le bas et le nombril, j’ai l’impression que le dessous du nombril de casse. D’un autre côté, elle m’encourage à pousser et cela me rassure, tout est normal. Malgré tout, je lui répète que je vais mourir et là elle rigole et me dit « Elles disent toutes ça et au final personne ne meurt », ça adoucit l’ambiance qui a l’air apocalyptique à mon goût.
La tête du bébé commence à sortir, mon mari la voit, ensuite on me dit de pousser de toutes mes forces, j’ai poussé des hurlées et des hurlées de mal, mon mari avait les larmes aux yeux et m’encourage à continuer, à chaque contractions je crie et je pousse, au bout de 4 petites minutes qui m’ont paru durer 1 heure, le petit Andrea est sorti avec ses 3.110 kg et ses 48 cm, il se porte bien, je demande plusieurs fois s’ils sont sûrs qu’il va bien car mon premier enfant respirait trop vite et il avait été placé 5 jours en couveuse alors ma crainte était que cela se reproduise. Heureusement on me répète que tout va bien. Le placent ne s’est pas totalement décollé alors on me met le bébé au sein pour le décoller à l’aide des contractions. Il a de la peine à trouver le sein car il n’ouvre pas suffisamment la bouche.
Aujourd’hui, 20 octobre 2007 (terme officiel de ma grossesse) on est 4 à la maison, on apprend notre nouvelle vie, le grand est jaloux et crise facilement, essaie de nous mettre en conflit son papa et moi et donne l’impression d’être mal élevé, on essaie de lui expliquer un maximum de choses, le faire participer à diverses activités mais il ne veut que maman, il refuse que papa s’occupe de lui.
Le petit de son côté a toujours de la peine à trouver le sein, c’est pourquoi je n’arrive pas à lui donner le sein droit. Je l’allaite du sein gauche et j’ai du louer un tire-lait pour vider le sein droit. Je vais y arriver mais pour le premier c’était pareil, il avait de la peine à trouver à manger, décidément, les deux sont pareils. Par contre, je ne me plains pas, il mange, il tient entre 6h à 9h et sinon il dort non stop pour le moment. Il demande pas trop pour l’instant, ça permet de bien gérer le grand de bientôt 2 ans.
Voilà pour mon histoire, merci de m’avoir lue
Bons accouchements aux prochaines mamans et portez-vous toutes bien ainsi que vos petits bouts.
