Comment sont vos patrons avec vous, cool ou pas cool ?
Moi y a en ras le bol.
Cool tant que t'es pas enceinte et que t'as pas d'enfants.
Avant ma grossesse, c'était sympa, pas trop de problème.
Maintenant que j'ai recommencé, j'ai dû prendre congé en urgence (ma b-s ne pouvait pas la garder car imprévu) et bien sûr ça l'arrangeait pas. Mais que j'ai pu m'arranger pour les jours suivants, faire garder à ma belle-mère et ma mère, que mon mari a aussi pris congé 1 jour, ça il voit pas !
Après, comme je suis à 50%, j'ai l'impression de compter pour du beurre ! Ca m'énerve vraiment.
Bref, je n'ai plus vraiment de plaisir à venir travailler, je viens surtout pour toucher ma paye, c'est triste à dire, avant je pensais pas comme ça.
En plus avec une autre enceinte, s'il y a un problème durant la grossesse, ça fait chier, c'est rien !
Ah ces femmes enceintes, ah ces mamans et leur marmots ! No comment !
Et vous...
Vos patrons
Ils sont tous cool
les vôtres ?
-
- Messages : 60
- Inscription : lun. nov. 25, 2024 6:22 am
Moi, je suis dégoûtée...
Salut !
Moi aussi, je souffre ! C'était déjà pas évident avant car je travaille dans une société internationale et c'est très "demanding" comme on dit ici, il faut toujours être partout, tout le temps, disponible, flexible, heureuse, etc...
Bien entendu, tous ces managers, ils ont leur femme à la maison qui s'occupe de tout et ils rentrent, ils sont tranquille !!! La problématique des femmes qui travaillent, ça leur passe au-dessus !
Depuis que je suis maman et que je travaille à 80 %, j'ai déjà essuyé des tempêtes, dû accepter des tâches bien en-dessous de mes compétences et faire bonne figure devant les remarques blessantes de mes supérieurs, mais bien sûr, c'est moi qui prend tout mal... eux, ils ne veulent que mon bien... ! Bref, je suis très déçue et je dois faire le deuil de la carrière que je n'aurais jamais et pourtant, j'ai travaillé dur, mais maintenant que je suis maman, je suis handicapée à leurs yeux ! Alors, comme toi, je viens là, pour les sous et parce que ma fille est heureuse à la crèche de l'entreprise et parce que je ne veux pas être que maman au foyer, mais de plus en plus je m'interroge sur mon choix... Franchement, rien n'est fait ici ni pour les femmes, ni pour les enfants, ni pour les familles ! Personne ne fait d'effort, ni les entreprises, ni les politiques pour que la Suisse puisse accroître son taux de natalité et pour des mamans heureuses. Et Dieu sait qu'on a des compétences... c'est peut-être ça qui effraie tant les hommes ! Bon, je suis remontée, mais ça fait du bien de vider son sac ! J'avais lu un article dans le Femina y'a 2 semaines sur le sujet et j'avais été surprise de voir que le taux de satisfaction global des femmes est très bon. Pourtant, je sais que je ne suis - et de loin pas - une exception.
Allez, on s'encourage...
Moi aussi, je souffre ! C'était déjà pas évident avant car je travaille dans une société internationale et c'est très "demanding" comme on dit ici, il faut toujours être partout, tout le temps, disponible, flexible, heureuse, etc...
Bien entendu, tous ces managers, ils ont leur femme à la maison qui s'occupe de tout et ils rentrent, ils sont tranquille !!! La problématique des femmes qui travaillent, ça leur passe au-dessus !
Depuis que je suis maman et que je travaille à 80 %, j'ai déjà essuyé des tempêtes, dû accepter des tâches bien en-dessous de mes compétences et faire bonne figure devant les remarques blessantes de mes supérieurs, mais bien sûr, c'est moi qui prend tout mal... eux, ils ne veulent que mon bien... ! Bref, je suis très déçue et je dois faire le deuil de la carrière que je n'aurais jamais et pourtant, j'ai travaillé dur, mais maintenant que je suis maman, je suis handicapée à leurs yeux ! Alors, comme toi, je viens là, pour les sous et parce que ma fille est heureuse à la crèche de l'entreprise et parce que je ne veux pas être que maman au foyer, mais de plus en plus je m'interroge sur mon choix... Franchement, rien n'est fait ici ni pour les femmes, ni pour les enfants, ni pour les familles ! Personne ne fait d'effort, ni les entreprises, ni les politiques pour que la Suisse puisse accroître son taux de natalité et pour des mamans heureuses. Et Dieu sait qu'on a des compétences... c'est peut-être ça qui effraie tant les hommes ! Bon, je suis remontée, mais ça fait du bien de vider son sac ! J'avais lu un article dans le Femina y'a 2 semaines sur le sujet et j'avais été surprise de voir que le taux de satisfaction global des femmes est très bon. Pourtant, je sais que je ne suis - et de loin pas - une exception.
Allez, on s'encourage...
le mien est tjs cool!
Le mien est super cool. Et il l'était déjà avant (je travaillais déjà à 50%) d'avoir eu ma fille. Après la naissance de ma fille j'ai pu faire une pause de 8 mois. Ensuite j'ai fait 20 de mes 50% en télétravail jusqu'à ce qu'elle avait deux ans. Pendant la grossesse de mon fils j'ai à nouveau fait du télétravail à 20%. Et ensuite j'ai travaillé pendant mon congé à 25% (même en congé maternité) ce qui m'a permis de rester 9 mois à la maison. Et là il est super cool. S'il y a un problème je reste à la maison et je branche le télétravail...
Aparemment c'est rare. Alors: MERCI PATRON!
stella



Aparemment c'est rare. Alors: MERCI PATRON!
stella




Le mien aussi est gentil...
et surtout j'ai des collègues en or...je travaille à 50%, soit env. 10 jours par mois irréguliers avec un week-end complet. Je fais un peu le bouche trou mais je m'en fou...tant que j'ai ce que je demande...je suis flexible :-)
Par contre faut être organisée avec les loulous, la crêche, le mari, le ménage, les courses...et j'en passe :-)

Par contre faut être organisée avec les loulous, la crêche, le mari, le ménage, les courses...et j'en passe :-)


Voici mon vécu !...
Salut moupet,
Ton post m'a titillé... Je te raconte donc mon histoire, en espérant ne pas faire trop long (c'est parfois difficile de résumer !!!).
Après mon gymnase, j'ai fait un cours de secrétariat accéléré (1 année) dans une école de commerce et peu après (en août 1989), j'ai trouvé un emploi comme secrétaire dans une entreprise de décolletage. Au début, comme j'étais jeune et inexpérimentée, j'ai fait des petits boulots, mais très vite, ils se sont rendus compte que j'apprenais vite et que je faisais bien mon boulot. J'ai donc été "promue" et j'ai eu un droit à un poste avec plus de responsabilités. Mon patron étant un peu râpe, il a fallu que je demande des augmentations de salaire à plusieurs reprises (grrr..), mais je les ai toujours obtenues, car j'avais un chef qui me soutenait !
Tout allait tip-top jusqu'à l'année 98, année de mon mariage. Dès que je fus femme mariée, on arrêtait pas de reluquer mon ventre... Tout le monde croyait que j'allait bientôt être enceinte... Et ce qui devait arriver, arriva ! Après 9 mois d'essais, je suis tombée enceinte.
Quand j'ai annoncé la nouvelle à mon patron, il était persuadé que j'allais arrêter de travailler pour me consacrer à ma petite famille. Alors quand je lui ai annoncé qu'après mon congé maternité, je désirais reprendre mon travail à 60% (3 jours à temps complet), il m'a regardé comme si j'étais une extraterrestre !
J'ai réussi à imposer mon choix et même à garder une partie de mon job à responsabilité ! C'était le rêve !
En 2001, j'ai annoncé ma deuxième grossesse. Et comme pour ma première, j'ai demandé à continuer avec mon 60%. Mais là, les choses ont changé. Les affaires allaient moins bien qu'en 1999/2000 et pendant mon congé maternité, mon patron me convoqua pour m'annoncer qu'après mon congé maternité, mon poste serait supprimé et que j'allais devoir accepter un poste à 60% au département facturation. Je n'étais pas du tout emballée, car ce travail était plus rébarbatif, moins varié et bien moins intéressant que celui que j'avais auparavant. A contre-coeur, j'ai accepté... Je n'avais pas le choix...
J'ai recommencé à bosser en octobre 2002..., et j'ai donné ma démission en décembre 2002 !!! Tout est allé de travers. Le travail était stressant, j'avais une collègue qui ne m'aimait pas et qui me refilait les clients les pires (facturation compliquée) et elle n'appréciait pas que je quitte mon poste systématiquement vers 16h30... Mon patron m'a même fait une remarque à ce sujet alors que lorsque j'avais accepté ce poste, j'avais dit que je ne serais pas assez flexible au niveau des horaires... A l'époque, mon patron m'avait assuré qu'on ne me le reprocherait jamais... Tu parles !
Donc, je me suis retrouvée au chômage, parce que je l'ai voulu... Et maintenant ? Et bien, je suis mère au foyer, mais l'année passée j'ai créé ma propre agence de traduction. Je suis bilingue français/espagnol et je me suis dit que je pouvais utiliser ces compétences ! Mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup le temps de me consacrer à mon activité d'indépendante. Mon dernier n'ira à l'école que l'année prochaine... En 2007, j'aurai donc plus de temps pour m'y consacrer !
Voilà donc pour mon vécu... Je suis persuadée qu'il y a de bons patrons, mais je n'ai pas eu la chance d'en rencontrer un...
Angeles, maman d'Emilie (novembre 99) et Téo (mai 2002)
Ton post m'a titillé... Je te raconte donc mon histoire, en espérant ne pas faire trop long (c'est parfois difficile de résumer !!!).
Après mon gymnase, j'ai fait un cours de secrétariat accéléré (1 année) dans une école de commerce et peu après (en août 1989), j'ai trouvé un emploi comme secrétaire dans une entreprise de décolletage. Au début, comme j'étais jeune et inexpérimentée, j'ai fait des petits boulots, mais très vite, ils se sont rendus compte que j'apprenais vite et que je faisais bien mon boulot. J'ai donc été "promue" et j'ai eu un droit à un poste avec plus de responsabilités. Mon patron étant un peu râpe, il a fallu que je demande des augmentations de salaire à plusieurs reprises (grrr..), mais je les ai toujours obtenues, car j'avais un chef qui me soutenait !
Tout allait tip-top jusqu'à l'année 98, année de mon mariage. Dès que je fus femme mariée, on arrêtait pas de reluquer mon ventre... Tout le monde croyait que j'allait bientôt être enceinte... Et ce qui devait arriver, arriva ! Après 9 mois d'essais, je suis tombée enceinte.
Quand j'ai annoncé la nouvelle à mon patron, il était persuadé que j'allais arrêter de travailler pour me consacrer à ma petite famille. Alors quand je lui ai annoncé qu'après mon congé maternité, je désirais reprendre mon travail à 60% (3 jours à temps complet), il m'a regardé comme si j'étais une extraterrestre !
J'ai réussi à imposer mon choix et même à garder une partie de mon job à responsabilité ! C'était le rêve !
En 2001, j'ai annoncé ma deuxième grossesse. Et comme pour ma première, j'ai demandé à continuer avec mon 60%. Mais là, les choses ont changé. Les affaires allaient moins bien qu'en 1999/2000 et pendant mon congé maternité, mon patron me convoqua pour m'annoncer qu'après mon congé maternité, mon poste serait supprimé et que j'allais devoir accepter un poste à 60% au département facturation. Je n'étais pas du tout emballée, car ce travail était plus rébarbatif, moins varié et bien moins intéressant que celui que j'avais auparavant. A contre-coeur, j'ai accepté... Je n'avais pas le choix...
J'ai recommencé à bosser en octobre 2002..., et j'ai donné ma démission en décembre 2002 !!! Tout est allé de travers. Le travail était stressant, j'avais une collègue qui ne m'aimait pas et qui me refilait les clients les pires (facturation compliquée) et elle n'appréciait pas que je quitte mon poste systématiquement vers 16h30... Mon patron m'a même fait une remarque à ce sujet alors que lorsque j'avais accepté ce poste, j'avais dit que je ne serais pas assez flexible au niveau des horaires... A l'époque, mon patron m'avait assuré qu'on ne me le reprocherait jamais... Tu parles !
Donc, je me suis retrouvée au chômage, parce que je l'ai voulu... Et maintenant ? Et bien, je suis mère au foyer, mais l'année passée j'ai créé ma propre agence de traduction. Je suis bilingue français/espagnol et je me suis dit que je pouvais utiliser ces compétences ! Mais je dois avouer que je n'ai pas beaucoup le temps de me consacrer à mon activité d'indépendante. Mon dernier n'ira à l'école que l'année prochaine... En 2007, j'aurai donc plus de temps pour m'y consacrer !
Voilà donc pour mon vécu... Je suis persuadée qu'il y a de bons patrons, mais je n'ai pas eu la chance d'en rencontrer un...
Angeles, maman d'Emilie (novembre 99) et Téo (mai 2002)
Ca me rassure
de lire un peu vos témoignages car j'avais vraiment l'impression d'avoir la poisse.
Moi tout allait bien au début, j'avais réussi à avoir ma place et maintenant, je suis revenue à la case "start", comme une débutante. Pour l'instant, je n'ai pas encore pu effectuer mon travail comme avant, espérons que ça change.
Si une autre opportunité s'offre à moi, pk pas, mais à vous lire, je pense pas trouver mieux. Au moins, mon salaire est correcte et j'ai des collègues chouettes et rigolo, c'est déjà pas si mal...
Moi tout allait bien au début, j'avais réussi à avoir ma place et maintenant, je suis revenue à la case "start", comme une débutante. Pour l'instant, je n'ai pas encore pu effectuer mon travail comme avant, espérons que ça change.
Si une autre opportunité s'offre à moi, pk pas, mais à vous lire, je pense pas trouver mieux. Au moins, mon salaire est correcte et j'ai des collègues chouettes et rigolo, c'est déjà pas si mal...