Par amour pour toi, mon enfant
Par amour pour toi, mon enfant
Tes yeux étaient encore ouverts il y a à peine un instant, mais tout ce que tu souhaites, maintenant, c’est de t’endormir. J’aimerais tant que tu ouvres encore les yeux et que tu me regardes. Mon enfant adoré, mon chérubin… nous sommes ensemble pour la dernière fois. Pendant que je te tiens dans mes bras et que je sens la chaleur de ton corps minuscule contre le mien, je te contemple. J’ai le sentiment que mes yeux ne sont pas assez grands pour t’embrasser du regard. Il y a tant de choses à voir dans un petit être comme toi et nous avons si peu de temps. Dans quelques minutes, ils viendront te chercher et t’emmèneront loin de moi. Pour l’instant, ce moment nous appartient et tu existes pour moi toute seule.
Tes joues portent encore les marques de ta naissance – elles sont douces sous mes doigts, aussi douces que les ailes d’un papillon. Tes sourcils sont froncés comme si tu te concentrais – es-tu en train de rêver ? Tes cils sont trop nombreux pour que je puisse les compter et pourtant, je voudrais tous les graver dans ma mémoire. Je veux tout me rappeler de toi. Ta respiration est si rapide, est-ce normal ? Je ne connais rien aux bébés – et peut-être en sera-t-il toujours ainsi. La seule chose que je sais, c’est que je t’aime de tout mon cœur. Je t’aime tellement, mais il n’existe aucun moyen de te le dire. J’espère que tu comprendras un jour. Si je t’abandonne c’est parce que je t’aime. Je veux que l’on te donne ce que je ne pourrai jamais t’offrir : la sécurité, la compassion, le bonheur, l’acceptation. Je veux que l’on t’aime pour ce que tu es.
J’aimerais que tu puisses retourner dans mon ventre. Je ne suis pas prête à te laisser partir. Si je pouvais te tenir ainsi dans mes bras à jamais, si demain n’existait pas, peut-être aurions-nous une chance ? Non, je ne savais pas que tu serais si magnifique et si parfait. J’ai l’impression qu’on m’arrache littéralement le cœur de la poitrine. Je ne savais pas que j’allais ressentir tant de douleur.
Demain, ta maman et ton papa viendront te chercher à l’hôpital, et tu commenceras ta nouvelle vie. Je prie pour qu’ils te parlent de moi. J’espère qu’ils sauront à quel point j’ai dû être courageuse. J’espère qu’ils te diront combien je t’aimais, car je ne pourrais te le dire moi-même. Chaque jour, des larmes jailliront en moi parce que tu me manqueras tellement. J’espère te revoir un jour ; toutefois, je veux d’abord que tu grandisses, que tu deviennes fort et beau, que tes désirs soient comblés. Je veux que tu aies une maison et une famille. Je veux que tu aies des enfants un jour qui seront aussi beaux que toi. J’espère que tu essayeras de comprendre et que tu ne m’en voudras pas.
L’infirmière vient d’entrer dans la chambre. Elle tend les bras pour te prendre. Dois-je te laisser partir ? Je sens les battements rapides de ton cœur et tu ouvres finalement les yeux. Ton regard n’est que confiance t innocence, et nos cœurs fusionnent à jamais. Je te donne à l’infirmière. J’ai le sentiment de mourir. Adieu, mon bébé : une partie de mon cœur sera pour toujours en toi. Je t’aime… je t’aime… je t’aime.
Patty HANSEN
Extrait de Bouillon de poulet pour l’âme de la femme par Jack Candfield, Mark Victor Hansen, Jennifer Read Hawthorne et Marci Shimoff.
Tes joues portent encore les marques de ta naissance – elles sont douces sous mes doigts, aussi douces que les ailes d’un papillon. Tes sourcils sont froncés comme si tu te concentrais – es-tu en train de rêver ? Tes cils sont trop nombreux pour que je puisse les compter et pourtant, je voudrais tous les graver dans ma mémoire. Je veux tout me rappeler de toi. Ta respiration est si rapide, est-ce normal ? Je ne connais rien aux bébés – et peut-être en sera-t-il toujours ainsi. La seule chose que je sais, c’est que je t’aime de tout mon cœur. Je t’aime tellement, mais il n’existe aucun moyen de te le dire. J’espère que tu comprendras un jour. Si je t’abandonne c’est parce que je t’aime. Je veux que l’on te donne ce que je ne pourrai jamais t’offrir : la sécurité, la compassion, le bonheur, l’acceptation. Je veux que l’on t’aime pour ce que tu es.
J’aimerais que tu puisses retourner dans mon ventre. Je ne suis pas prête à te laisser partir. Si je pouvais te tenir ainsi dans mes bras à jamais, si demain n’existait pas, peut-être aurions-nous une chance ? Non, je ne savais pas que tu serais si magnifique et si parfait. J’ai l’impression qu’on m’arrache littéralement le cœur de la poitrine. Je ne savais pas que j’allais ressentir tant de douleur.
Demain, ta maman et ton papa viendront te chercher à l’hôpital, et tu commenceras ta nouvelle vie. Je prie pour qu’ils te parlent de moi. J’espère qu’ils sauront à quel point j’ai dû être courageuse. J’espère qu’ils te diront combien je t’aimais, car je ne pourrais te le dire moi-même. Chaque jour, des larmes jailliront en moi parce que tu me manqueras tellement. J’espère te revoir un jour ; toutefois, je veux d’abord que tu grandisses, que tu deviennes fort et beau, que tes désirs soient comblés. Je veux que tu aies une maison et une famille. Je veux que tu aies des enfants un jour qui seront aussi beaux que toi. J’espère que tu essayeras de comprendre et que tu ne m’en voudras pas.
L’infirmière vient d’entrer dans la chambre. Elle tend les bras pour te prendre. Dois-je te laisser partir ? Je sens les battements rapides de ton cœur et tu ouvres finalement les yeux. Ton regard n’est que confiance t innocence, et nos cœurs fusionnent à jamais. Je te donne à l’infirmière. J’ai le sentiment de mourir. Adieu, mon bébé : une partie de mon cœur sera pour toujours en toi. Je t’aime… je t’aime… je t’aime.
Patty HANSEN
Extrait de Bouillon de poulet pour l’âme de la femme par Jack Candfield, Mark Victor Hansen, Jennifer Read Hawthorne et Marci Shimoff.
-
- Messages : 953
- Inscription : lun. nov. 25, 2024 6:26 am
Pour les mamans stressées
Pour les mamans stressées qui n'ont que quelques minutes par jour, je vous conseille tous les livres de ces auteurs ! Ils sont supers et mettent du baume au coeur. Ils traitent des sujets tout en histoires comme celles ci-dessus, comme l'amour, la mort, les rêves, la sagesse, le mariage, la maternité et bien d'autres...


Grand-Maman Ruby
Ca va ca va, j'en remets une autre pour vous...un peu plus légère !!
Je suis la mère de deux garçons très actifs. L’un a sept ans et l’autre a un an. Parfois, j’ai peur qu’ils sèment la pagaille dans ma maison que j’ai décorée avec soin. Lorsqu’ils jouent, tout innocemment, il leur arrive de renverser ma lampe favorite ou de déranger l’aménagement intérieur que j’ai minutieusement planifié. Dans ces moments-là où mes fils ne semblent rien respecter, je me rappelle la leçon pleine de sagesse que j’ai apprise de ma belle-mère, Ruby.
Ruby a six enfants et treize petits-enfants. Elle est l’incarnation de la patience et de l’amour. Une année, à l’occasion de Noël, tous les enfants et petits-enfants s’étaient réunis chez Ruby, comme d’habitude. Un mois auparavant, Ruby s’était débarrassée de la vieille moquette qu’elle avait depuis vingt-cinq ans et avait fait installer une magnifique moquette blanche. Elle était tout à fait ravie du bel effet que ce changement donnait à sa maison.
Mon beau-frère, Arnie, venait de terminer la distribution des cadeaux à tous ses neveux et nièces : du miel de première qualité provenant de ses propres abeilles. Les enfants étaient excités. Toutefois, ce qui devait arriver arriva : Sheena courut dans la cuisine se jeter dans les bras de Ruby.
– Grand-Maman, j’ai renversé mon miel sur ta belle moquette neuve !
Ruby s’agenouilla, regarda tendrement sa petite-fille aux yeux rougis par les pleurs et dit :
– Ne t’en fais pas, ma chérie. On te trouvera un autre pot de miel.
Lynn ROBERTSON
Extrait de Bouillon de poulet pour l’âme de la femme par Jack Candfield, Mark Victor Hansen, Jennifer Read Hawthorne et Marci Shimoff.

Je suis la mère de deux garçons très actifs. L’un a sept ans et l’autre a un an. Parfois, j’ai peur qu’ils sèment la pagaille dans ma maison que j’ai décorée avec soin. Lorsqu’ils jouent, tout innocemment, il leur arrive de renverser ma lampe favorite ou de déranger l’aménagement intérieur que j’ai minutieusement planifié. Dans ces moments-là où mes fils ne semblent rien respecter, je me rappelle la leçon pleine de sagesse que j’ai apprise de ma belle-mère, Ruby.
Ruby a six enfants et treize petits-enfants. Elle est l’incarnation de la patience et de l’amour. Une année, à l’occasion de Noël, tous les enfants et petits-enfants s’étaient réunis chez Ruby, comme d’habitude. Un mois auparavant, Ruby s’était débarrassée de la vieille moquette qu’elle avait depuis vingt-cinq ans et avait fait installer une magnifique moquette blanche. Elle était tout à fait ravie du bel effet que ce changement donnait à sa maison.
Mon beau-frère, Arnie, venait de terminer la distribution des cadeaux à tous ses neveux et nièces : du miel de première qualité provenant de ses propres abeilles. Les enfants étaient excités. Toutefois, ce qui devait arriver arriva : Sheena courut dans la cuisine se jeter dans les bras de Ruby.
– Grand-Maman, j’ai renversé mon miel sur ta belle moquette neuve !
Ruby s’agenouilla, regarda tendrement sa petite-fille aux yeux rougis par les pleurs et dit :
– Ne t’en fais pas, ma chérie. On te trouvera un autre pot de miel.
Lynn ROBERTSON
Extrait de Bouillon de poulet pour l’âme de la femme par Jack Candfield, Mark Victor Hansen, Jennifer Read Hawthorne et Marci Shimoff.

-
- Messages : 953
- Inscription : lun. nov. 25, 2024 6:26 am
Ca m'interresse aussi tu les
Ca m'interresse aussi tu les commande ou tes livres mamnini??